Ce sont les travaux de Julian AJURIAGUERRA et de  Robert OLIVAUX qui servent de ciment à la méthode utilisée.

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En effet, J.Ajuriaguerra, neuropsychiatre, a mis en évidence que les difficultés d’écriture peuvent apparaitre chez un enfant de 6 ou7 ans, sans qu’il n’y ait de déficit neurologique ni intellectuel.

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Il a mis au point une échelle E, composée de 30 items de Forme et de Motricité qui permettent d’évaluer un âge graphomoteur en le comparant à des enfants de la même classe et du même âge. Cette échelle sert de point de départ à la rééducation.

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Robert Olivaux a complété ces travaux en ajoutant que la déficience de l’écriture est une perturbation affectant l’écriture, tant dans sa scription que dans son tracé.

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Une autre échelle de Dysgraphie évaluera l’organisation de la page, les maladresses, les erreurs de forme et de proportion.

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Le bilan graphomoteur

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Il évalue les difficultés d’écriture ou le type de dysgraphie.
L’enfant ou le jeune est accompagné de l’un de ses parents lors de ce premier rendez vous d’1h30 environ.

Ce bilan est composé de :

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• une anamnèse, l’histoire de vie de l’enfant dans son environnement familial, scolaire et personnel.

• l’observation d’écrits actuels et antérieurs (cahiers, agenda…)

• des tests de latéralité et de motricité.

• un examen de la tenue de l’instrument, des postures et du geste graphique.

• une évaluation qualitative du tracé de l’écriture sous forme d’une courte dictée.

• un test de vitesse.

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A l’issue du bilan et après analyse de toutes ces informations se dégage un plan de rééducation personnalisé et un rapport écrit est rendu aux parents.

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Le graphothérapeute travaille en collaboration avec les orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, psychologues et enseignants.